L’association de consommateurs UFC-Que choisir, vient de publier un rapport qui, une nouvelle fois alerte sur la dégradation de la qualité générale de l’eau en France. L’association de consommateurs, s’appuie sur ce rapport pour lancer une campagne d’alerte intitulée « S. Eau S ». En ligne de mire, essentiellement les dérives de l’agriculture intensive.
L’association compte bien utiliser les états généraux de l’alimentation, qui se tiennent jusqu’au mois de novembre comme caisse de résonance à leurs propos. Elle veut mettre en évidence dans son rapport l’urgence concernant la pollution de l’eau des rivières et des nappes phréatiques, qui sont, selon le rapport, dans un « état calamiteux ». Tout ceci est le résultat dans un premier temps, de la mise en place par les gouvernements de l’époque, d’une agriculture productiviste durant des dizaines d’années, qui s’est avérée destructrice. Dans un deuxième temps, les gouvernements suivants, se sont appliqués à ne pas le reconnaître complètement, pour ne pas se mettre à dos les paysans.
écosystèmes. C’est donc, sans réelle surprise que ces substances chimiques se retrouvent massivement présentes dans la moitié des rivières françaises, et dans un tiers des nappes phréatiques. Plus précisément, dans 53 % des points de mesure de la qualité des eaux de surface, la norme de qualité nécessaire pour l’eau potable est dépassée. C’est aussi le cas dans 31 % des nappes souterraines.