Ce sont maintenant les municipalités, qui vont pouvoir recueillir l’argent des verbalisations issues de la fraude aux stationnements. Cela devrait représenter pour elles de nouvelles sources de revenus. C’est la conséquence de la mise en œuvre de la loi Maptam de 2014, qui va entrer en vigueur à compter du 1er janvier. Elle va permettre aux villes de récupérer une manne d’argent, qui pourrait s’avérer importante.Plus précisément, à compter du 1er janvier, il n’y aura plus de forfait de 17 euros pour non-acquittement du tarif de stationnement. Désormais, dans le cadre de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Maptam), votée en 2014, ce sont les municipalités qui fixeront le montant du forfait post-stationnement (FPS) sanctionnant la fraude.Cette nouvelle réglementation, devrait surtout se faire sentir dans les 400 plus grandes villes qui représentent 90 % des places de parking, payantes. A noter tout de même, que cette évolution ne concerne que le stationnement sur des emplacements payants prévus à cet effet, et cela exclu de fait d’autres infractions de stationnement comme celles sur les trottoirs, et les stationnements interdits par exemple.Financièrement, cela pourrait rapporter des sommes conséquentes. Par exemple, Paris peut envisager de retirer 300 millions d’euros, contre 80 millions aujourd’hui. Pour réaliser cet « objectif », la ville a aussi voté la privatisation du service pour gagner en efficacité. Ainsi, 460 contrôleurs devront faire mieux que les pervenches qu’ils remplaceront, en mettant plus de 15 PV par jour.Cependant, bonnes nouvelles pour certains administrés, en effet de nombreuses mairies s’orientent plutôt vers la gratuité totale du stationnement afin de favoriser les déplacements en ville, et de ne pas pénaliser les commerçants de centres-villes aux prises souvent avec de fortes baisses de fréquentations. Dans ce même objectif, d’autres villes ont élaboré des tarifs très peu chers voire gratuits pour les premières heures, et qui augmentent ensuite.Crédit photo : Xavier Buaillon