La société Wixen, sait qu’elle s’engage certainement dans une procédure particulièrement longue et pénible, mais elle tient à faire valoir que Spotify diffuserait des dizaines de milliers de titres, sans payer le moindre droit à qui que ce soit. Il ne s’agit pas simplement de titres anecdotiques, ou des artistes inconnus, car la société cite par exemple Light My Fire des Doors, et bien d’autres chansons considérées comme des standards de la musique pop. Selon les plaignants, 21 % du catalogue de la plateforme, seraient hors la loi, du moins en ce qui concerne la législation américaine.
A partir de là, on comprend mieux que la Wixen Music Publishing, puisse demander un maximum pour espérer gagner un minimum. L’ampleur de la somme pousse à faire parler du procès, et donc, mettre en lumière un phénomène et une problématique.
Il s’agit donc pour les plaignants, à travers ce procès de nuire à l’image de la plateforme de streaming musical, en faisant prendre conscience que ces plateformes se font de l’argent en spoliant le droit des artistes et de faire avancer la loi sur ce sujet. En effet, c’est encore un grand flou qui règne concernant les droits d’auteur sur les plateformes de streaming et ce genre de conflit revient maintenant régulièrement dans l’industrie musicale.
Visiblement, la musique n’adoucit plus tous les mœurs.
Crédit photo : Omar