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Australie : le sauvetage d’arbres préhistoriques a dû rester secret

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Les immenses incendies qui ont ravagé l’Australie, ont évidemment mis à mal de nombreuses espèces d’animaux. Près d’un milliard d’animaux pourraient avoir péri dans ces incendies et de nombreuses espèces sont à présent menacées d’extinction. La végétation a elle aussi souffert, et les arbres ont largement brûlé. Parmi eux, les flammes ont failli avoir complètement raison du dernier site naturel au monde de pins de Wollemi. Cet arbre préhistorique, a bien failli disparaître 16 ans à peine après sa découverte. Il s’en est fallu de peu et son sauvetage a nécessité des précautions.

Les pins de WollemiIl ne sont plus que 200 au maximum. Nous pouvons encore les trouver à l’état naturel, cachés dans une gorge dans les Blue Moutains, une zone montagneuse située au Nord-ouest de Sydney. Bien sûr, cette zone a été dédiée à leur sécurité et à tout le secteur, car il fait partie du patrimoine mondial de l’humanité, classé par l’Unesco.

Sans jeu de mots faciles, il a pourtant eu chaud et “une mission de protection environnementale sans précédent“, a alors été menée pour sauver ces arbres. Tout ceci est maintenant largement médiatisé pour bien montrer, que les autorités australiennes ne restent pas les bras croisés face à la tragédie écologique que représentent les incendies qui ont ravagé le territoire.

Cependant, l’action pour sauver ce que l’on appelle les “arbres dinosaures” garde volontairement une part de secret. Ces pins, représentent une espèce vieille de plus de 200 millions d’années. Ils étaient considérés comme une espèce disparue, jusqu’à ce que le site soit découvert en 1994 en Nouvelle-Galles-du-Sud dans le parc naturel de Wollemi. De fait, ils restent très sensibles à la variation de leur environnement. La localisation, a donc été un secret bien gardé pour les protéger de toute contamination par des visiteurs. “Des visites illégales restent une menace pour la survie des pins de Wollemi à l’état sauvage en raison des risques de piétinement des nouvelles pousses et d’introduction de maladies qui pourraient dévaster la population restante“, explique Matt Kean, le ministre de l’Environnement de Nouvelle-Galles-du-Sud, un Etat du Sud-est de l’Australie.

Il a fallu pour les sauver des flammes, avoir recours à des avions bombardiers d’eau pour larguer du produit retardant autour des pins. Ensuite, des pompiers spécialisés ont été hélitreuillés dans la gorge où se cachent les arbres pour y installer un système d’irrigation afin de leur fournir de l’humidité.

Le résultat a donc permis de sauver le seul site où ces arbres se trouvent encore à l’état naturel. Les autres pins de Wollemi ont été répartis dans des jardins botaniques à travers le monde pour préserver l’espèce.

Crédit photo : Jean Claude Esnault

 


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